L’endroit où l’on habite, la manière dont on l’habite – plus l’habitat même que le logement -, sont des déterminants majeurs de la santé.
A la fois pour son emplacement général – où est-ce qu’il est -, la qualité de l’air, les lignes à haute tension éventuellement, la proximité de champs avec des pesticides… L’endroit où il se trouve est déterminant, mais la manière dont il est construit l’est évidemment aussi. Aujourd’hui, les normes environnementales dans la construction des logements sont plus exigeantes et elles pourraient l’être encore plus – en interdisant, par exemple, le recours à des solvants volatiles toxiques, en renonçant au plastique… Si on peut éviter de mettre tout ce qui est perturbateurs endocriniens dans la construction du logement, clairement on aura un logement qui produira de la meilleure santé.
Et puis après, il y a l’environnement social du logement qui est également déterminant – par exemple, la manière dont les services autour sont organisés. Tout cela va produire de la bonne ou de la mauvaise santé. Et les exemples qu’on pourrait donner sont évidents…
Et puis on peut ajouter à tout cela la question du « mal logement » voir du « non-logement » : accéder à la prévention et aux soins lorsqu’on vit à la rue, c’est évidemment problématique.
Globalement, aujourd’hui, tout le monde est convaincu que dans un logement clair, lumineux avec des grandes pièces, on vit mieux et qu’en conséquence, c’est un facteur de bonne santé. On revient à l’hygiénisme de l’entre-deux guerres, ou même Haussmannien.
Donc, oui, le logement est bien un facteur de bonne santé.